Raid Gaulois en Sardaigne 2023
- Le départ pour ce Raid, est donné le samedi matin à Cuers aux participants pour effectuer la traversée maritime.
Nous décollons la veille de Pons-Avy, avec Vincent accompagné d’Olivier à bord du Skyleader, j’ouvre la marche avec mon Zenair 601XL.
En ce mois de Mai, la météo est parfaite au départ, mais limite sur le massif-Central. Effectivement, en approchant de Saint-Afrique, la couche s’épaissi, aussi nous virons au sud vers Carcassonne puis Lezignan. La décision fut la bonne car notre route initiale, s’avérera totalement bloquée.
La pause-café à Lezignan est bien apprécié, nous redécollons vers Montpellier pour rejoindre le trait de côte, toujours plus agréable ; De contrôle en contrôle, nous poursuivons, Istres, Marseille, les calanques, pour finir à Cuers, notre destination.
J’éspére que les autres équipages ont su anticiper la dégradations météo !! nous retrouvons Jean, le sympathique et efficace chauffeur du Raid-Gaulois depuis plusieurs années, accompagné de Laure une amie de longue date, qui sera mon équipière pour ce périple SARDE.
Une fois les appareils ravitaillé et sécurisé, nous filons à l’hôtel retenue. La soirée est bien agréable malgré l’absence des retardataires. J’apprendrai un peu plus tard que deux équipages ont définitivement abandonné et que le virus nous rejoindra le dimanche.
- Samedi :
Le matin, briefing, étude de la météo, point sécurité concernant le survol maritime, nous déposons les plans de vols, enfilons nos gilets de sauvetage, et décollage pour Propriano étape du jour. Le transit habituel, le VOR de Saint-tropez, Merlu, nous quittons Nice pour Calvi, puis Ajaccio, pour finir établi sur la magnifique approche de Propriano. C’est la 4’ fois que j’effectue ce trajet en ULM, c’est toujours aussi magique. Laure ma copilote, a les yeux humides de bonheur, il faut dire que la vie ne l’a pas épargnée et elle prend une revanche en profitant d’une belle tranche de vie, l’instant est fantastique, un bon moment de partage.
Le havre de Propriano, est très agréable, l’hôtel et le restaurant aussi, je conseil sur les spécialitèes Corse, vincent jeune breveté et Olivier son instructeur, découvres le plaisir de voyager en ULM, tout va pour le mieux.
- Dimanche :
Je coach Vincent pour qu’il dépose son plan de vol pour la Sardaigne, c’est parfait. Nous décollons en suivant la côte, les commentaires d’enthousiasmes fusent à la radio sur notre fréquences privées, la double veille est vraiment confortable. Nous croisons les axes de Figari, jusqu’aux magnifiques falaises de Bonifaccio. Cette ville perché sur ce promontoire calcaire est toujours aussi fascinante. Nous poursuivons notre vol, les bouches de Bonifaccio, entre Corse et Sardaigne se présente et nous quittons Figari pour Rome, puis Olbia, la communications est aussi clair que la météo, l’approche de Castelsardo, un village très coloré, cerné par un mur d’enceinte est superbe. Plus loin une longue plage de sable précède Porto-Torres le but de notre journée, qui sera aussi notre base pour la durée de notre périple Sarde.
Une fois posé, nous retrouvons Jean et sa compagne, notre assistance sol, fraîchement débarqué du ferry. Le rituel, sécuriser les appareils, ravitailler et transfert vers notre hébergement. C’est la deuxième fois que je viens dans ce superbe hôtel, l’accueil est aussi sympa que là fois précédente, la piscine également. Le Virus arrivera un peu plus tard.
- Lundi :
Nous faisons une partie du chemin de la veille jusqu’à la pointe Nord-Est et le début de la Costa-Esmeralda. Parsemé d’îlots et de criques, c’est superbe, magnifique, nous posons à San-Teodore, une pépite que j’affectionne, j’adore venir ici et de voir les regards totalement sous le charme de ce vol et du lieux son révélateur, c’est un plaisir de faire découvrir tout c’est endroits que je trouve lors des reconnaissances pour la préparation des raids. Le patron de la base, nous mets le club-house à disposition et nous attaquons les paniers pic-nique. J’écoute les récits des pilotes, c’est des moments de partage que j’apprécie énormément.
- Mardi :
Il était programmé de descendre au sud, mais la météo s’annonce incertaine, aussi je décide d’inverser la journée de repos initialement prévu le lendemain. Donc, location d’un véhicule supplémentaire pour partir visiter Castelsardo, ce pittoresque village, qui mérite une belle grimpette pour en apprécier le panorama et finir dans un restaurant avec au menu de délicieuse spécialités local, Poulpe, fruits de mer, poissons. Dans tous mes voyages, j’ai favorisé les mets du pays.
- Mercredi :
La décision est prise de rentrer rapidement, la météo incertaine au sud de la Sardaigne, se développe rapidement et se transforme en dépression inquiétante, et remonte en direction du Nord. Nous déposons les plans de vols pour Propriano, nous décollons vers la pointe Nord-Ouest, pour survoler la magnifique réserve d’Ell asinara, puis direct sur Propiano. Nous quittons Alghero pour Rome, Puis Ajaccio. switcher de l’Anglais au Français est un bon exercice, que je conseille au pilotes voyageurs. L’étape de Propriano est une simple formalité pour le ravitaillement, la clôture du plan de vol pour en ouvrir un nouveau vers Cuers. La traversée est tranquille, le littoral Corse est toujours magnifique, autant que celui de la Sardaigne.
Arrivé à destination, toujours le même cérémonial, clôture du FPL, ravitailler et sécuriser les machines, ensuite direction le restaurant de l’aérodrome, très accueillant et apprécié. Le Virus et le Skyleader reparte chez eux, Laure et moi restons sur place pour attendre nos bagages, le véhicule d’assistance ne pouvant modifier son billet de traversée.
ACTE II
L’hôtel de départ étant complet, nous trouvons un camping avec de superbes bungalows, heureusement il y en a plusieurs de disponible. Nous nous retrouvons après quelques heures de repos pour aller à pied en ville nous restaurer. Encore une soirée sympathique avec la patronne du restaurant et une équipe de Portugais.
Jeudi :
La dépression est arrivée, nous avons bien fait de raccourcir notre séjour en Sardaigne, les violentes pluies ont causé énormément de dégâts en Corse et Italie. Nous découvrons le côté fascinant de trouver un moyen de locomotion un jour Ferié !! Ni taxi, ni bus, nous retournons en ville, toujours à pied et jetons notre choix sur le premier restaurant que nous trouvons, nous sommes accueillis par une serveuse toute pétillante, qui s’avèrera être notre salut.
Fin du repas nous sommes les derniers clients, le plaisir de dialoguer faisant, nous finissons par repartir avec le véhicule de la serveuse qui nous à laissée sa voiture pour 24H, je vais finir par croire au KARMA. Nous profitons de cette sympathique opportunité pour visiter le coin et faire quelques rencontres supplémentaires, au volant d’une voiture très ‘’ Guirly’’ un coupé jaune, avec un kit tuning et un cuir Rose sur le volant…
Vendredi :
Le beau temps est là, nous retrouvons notre assistance, nos bagages, rendons la voiture bichonnée, accompagné d’une bonne bouteille. Je retrouve mon zing, les pleins étant fait, je n’ai plus qu’a positionner les bagages, dire au revoir à mon équipière, à Jean et sa compagne, un grand merci à eux et c’est parti, retour à la maison.
A bientôt pour de nouvelles aventures